Y a du boulot pour devenir une bonne maicresse !

En tant que maitreeeeeeeesse d’école débutante, mon grand défi est d’être à la hauteur de mes supers élèves, de les amener tous le plus loin possible parce que :


(oui c'était la minute "phrase toute faite")

Bref, tout ça pour dire que espérer un jour être une bonne maicresse, je sais qu'il va me falloir combler plusieurs failles :
  • La tenue de l'outil scripteur (ouais c'est le terme d'abord !)
Ce n'est pas que je ne sache pas écrire, entendons-nous bien, c'est "juste" que je ne sais pas écrire en tenant mon outil scripteur (ouais bah mon stylo quoi) de la façon dont on enseigne aux élèves à le faire.
D'après tous les livres et articles que j'ai lu sur l'enseignement du geste graphique je ne devrais même pas réussir à écrire "à ma façon" mais le fait est que j'y arrive et que je serais en revanche strictement incapable de le faire "de la bonne façon". Je suis trop vieille habituée à écrire comme ça depuis mon enfance...
Ce qui serait anodin devient une tare en tant qu'enseignante car du coup je passe moi-même mon temps à les reprendre sur la tenue de leur outil scripteur alors que je suis incapable d'en démontrer l'efficacité par mon propre geste d'écriture.
Pour faire simple, faites ce que je dis et pas ce que je fais !
  • L'écriture de maitresse
Allons droit au but : à ma grande déception, l'obtention du concours n'a pas transformé d'un coup de baguette magique mes gribouillages en une zolie écriture de maicresse, avec des ronds z'et déliés réguliers.


  • La maîtrise de la colle 
Ne riez pas ; tout le monde sait utiliser un bâton de colle, moi aussi hein, mais pour ma part depuis le 1er septembre je joue dans un autre championnat, celui de la colle-liquide-qui-sent-trop-bon-l'amande-mais-que-comment-tu-pleures-ta-race-pour-mettre-la-bonne-quantité-au-bon-endroit-avec-des-sortes-de-pitites-touillettes-en-plastique.

Alors je vous laisse imaginer le pic de stress (oui je suis une pitite nature) quand je me retrouve avec une pile de 22 cahiers de liaison sur lesquels je dois coller plusieurs mots différents, que j'ai très peu de temps devant moi pour ce faire, et qu'au bout de 10 secondes j'en ai de partout sur les doigts, que les pages se collent entre elles, que les papiers ne restent pas en place, que les feuilles du cahier gondolent, que... enfin vous voyez l'idée quoi. C'est un grand moment de solitude. Snif, j'en ai des frissons rien que d'y repenser.

Bon mais cela dit pas de raison de désespérer hein, quand je vois mes progrès fulgurants en termes de massicotage et plastification en seulement quelques semaines, je garde espoir pour le reste !
Warrior !

#BlablaProf


-