Tu sais que tu es un prof-blogueur quand...

En discutant avec Ayleen (au fait si vous ne connaissez pas encore son blog "la Tanière de Kyban", foncez !), j'ai réalisé à quel point nous partagions des bizarreries d'addicts au blogging mais aussi à quel point l'idée qu'un enseignant puisse AUSSI vouloir bloguer est parfois source de malentendus dans notre entourage et sur les réseaux.

C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je n'ai jamais cherché à partager avec mes collègues "de dans la vraie vie" ce pan là de ma vie. 
Difficile, parfois, d'expliquer la démarche qui peut amener à éprouver l'envie de bloguer ce qui touche à sa vie professionnelle... 

TU SAIS QUE TU ES UN PROF-BLOGUEUR QUAND...



...Tu t'es déjà pris une remarque sans aménité d'un lecteur pour une coquille ou une erreur d'orthographe passée inaperçue dans un article de plusieurs pages.


Donner des conseils aux futurs bébéprofs ?

...Ces derniers temps, je reçois souvent des messages de lecteurs du blog admis au CRPE et se préparant à leur année de stage à partir de septembre prochain, me demandant du coup des conseils dans cette perspective.

Pour commencer, disons les choses sans ambage : je n'ai aucun conseil à leur donner car je suis loin, mais alors crès crès loin, d'être un modèle pour quiconque. En revanche, c'est bien volontiers que je vous propose de partager ici les principales erreurs que j'ai commises cette année, en souhaitant que d'autres ne commettent pas les mêmes.

Comme vous allez le voir : certaines erreurs en ont entrainé ou empiré d'autre frôlant parfois le cercle vicieux. Mon seul conseil en réalité sera donc d'être bienveillant envers vous-mêmes car personne ne le sera pour vous, c'est ce que j'ai appris - parfois dans la douleur et le stress - cette année.

Pour le reste, voici :

10 ERREURS QUE J'AI COMMISES PENDANT MON ANNEE DE STAGE

(et que je déconseille de reproduire à quiconque ne serait pas mon pire ennemi)


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...Et maintenant ?

 disney cartoons & comics alice in wonderland GIF


Lorsque j'ai commencé à écrire ce blog je ne savais pas jusqu'où ça m'emmènerait : je me suis lancée sans rien connaitre de ce monde, sans savoir comment procéder ni même ce que je voulais en faire exactement.

Mais aujourd'hui force est de constater que je suis devenue blogueuse jusqu'au bout des touches de mes claviers d'ordinateur et de mes pupilles régulièrement sursollicitées par les écrans, que cela fait partie de ma vie.

Ce n'est pas une fierté d'ailleurs, pas un motif de me pavaner ni rien de tout ça, plutôt un état de fait, une évidence nouvelle pour moi : j'aime écrire certes, mais surtout j'aime regarder mon quotidien avec l'idée que l'improbable, le surprenant, l'émouvant ou l'amusant peuvent se révéler à chaque seconde, qu'il suffit de garder l'oeil ouvert et alerte sur les détails qui font tout le sel de la vie.

Or, avoir compagnonné avec ce blog pendant un an m'a aidé à en prendre conscience et à vivre pleinement cette année de stage et cette entrée dans un métier représentant beaucoup pour moi. 

Et maintenant ?



 disney alice alice in wonderland not my disney blog GIF

Et maintenant...

Maintenant, il est temps de tourner la page de ce blog en même temps que celle de cette année de stage et que la normalité reprenne un peu droit de cité dans ma vie et dans celle de mon entourage.

La décision a été à la fois douloureuse (c'est quand même idiot ce qu'on peut mettre d'affect dans un blog et dans les partages associés !) et au fond évidente à prendre.

J'aime l'idée de savoir que derrière les 85 articles publiés sur le blog, il y a aussi 104 autres ébauches d'articles qui resteront à l'état de brouillon et jamais finis ni publiés. J'aime l'idée que pour une fois je peux ne pas chercher à achever quelque chose mais au contraire savourer le plaisir de l'inachevé : parce que foncièrement cette "imperfection" est salutaire.
En effet, l'idée n'est pas d'atermoyer sur mes doutes zexistentiels ni d'épuiser les stocks de gifs disponibles sur le net (même s'il y a de la marge !), ce blog a sans doute suffisamment raconté pourquoi j'aimais ce métier autant que les raisons qui m'amenaient à vouloir prendre du recul parfois. Il a joué à plein son rôle cathartique cette année.

Maintenant j'ai besoin d'enraciner mon apprentissage du métier par le terrain, par mes futurs zapprenants... mais tout autant besoin de retrouver une vie en dehors de mon métier : de reprendre une activité sportive, de consacrer davantage de temps à mes proches et même - luxe suprême ! - de leur parler (des fois) d'autre chose que de ma classe...
Bref apprendre à être "enseignante mais pas que". Et putain de bordel de merde c'est pas rien ça encore comme défi :-)

J'aime aussi l'idée que je puisse continuer à écrire ailleurs (sans doute dans le Petit Journal des Profs par exemple), que je garde contact avec certaines personnes croisées grâce à lui mais aussi des souvenirs, des mails, des commentaires...

J'aime enfin savoir que ce blog va continuer sa vie sans moi, qu'il s'affranchit ainsi de ma façon de m'exprimer et de ma subjectivité, qu'il continue d'être lu par qui le souhaite : il restera donc en ligne.

Et maintenant...

Maintenant, après une année intense, et malgré les inconnues de l'avenir, je garde plus que jamais chevillée au corps cette phrase de Ronsard, ce thug de la life :

"Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie."

 animation disney flowers spring alice in wonderland GIF

#Blablaprof 

Sophie Epissétou


Une année... en 12 posts facebook

Toujours dans l'idée de faire un bilan de cette année de stage, je me suis lancée dans une entreprise aussi titanesque que débilissime : relire l'entièreté des posts que j'ai écrit sur la page Facebook du blog. Je ne sais pas combien il y en avait en tout mais... au moins plusieurs centaines...

Bref, j'ai remonté tous les posts de la page, mois par mois. ça a été (crès) long mais je ne regrette pas car j'ai beaucoup souri en relisant tout ça. J'ai retrouvé des tranches de vie vécues cette année, j'ai pris conscience de ce que cette année avait bouleversé dans ma conception du métier d'enseignant, et à l'inverse ce qu'elle avait enraciné durablement.
C'était bon de relire à froid tous ces posts écrits (crès) à chaud, que ce soit au fond d'une salle de cours de l'Espé, dans ma classe juste après le départ de mes élèves, ou en repoussant le moment de lancer les douches de mes enfants.

...et je me suis dit qu'aussi subjectifs soient-ils, ces posts mis bout à bout racontaient tout autant mon année de stagiaire que ce blog. Je ne pouvais pas les republier tous ici (et soyons clairs, l'immense majorité n'a aucun intérêt) mais j'en ai choisi un par mois, de septembre à juillet (et un en plus passque sinon ça faisait pas 12 :-)).
Ce ne sont pas forcément les plus "likés" ou commentés, mais ce sont ceux qui, ainsi assemblés, me semblent les plus représentatifs de mon vécu de bébéprof.

Voici donc

UNE ANNEE ...EN 12 POSTS FACEBOOK

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19 septembre 2016 - 16h26


Première journée à l'Espé.Je cherche un mot politiquement correct... Allez on va dire que je suis "dubitative"...
#BlablaSoupir

[Putain... "dubitative"... je ne sais pas si j'étais encore inconsciemment pleine d'espoir ou juste très polie. Mais "dubitative"... ouais ouais ouais...]

une année... en 12 nombres

Pour continuer de façon plus synthétique la série des articles de fin d'année, c'est après de savants calculs et un décompte soigneux que je vous propose ci-après :

MON ANNEE DE STAGE EN 12 NOMBRES

(classés par ordre décroissant en mémoire de tous les profs que j'ai eu et qui rendaient les copies de la note la plus haute à la note la plus basse)


Une année ...en 12 mots

...Fin d'année de stage et comme l'envie d'essayer d'en garder la substantifique moelle et d'en faire non pas un résumé mais un aperçu significatif en quelques mots. 

Voici donc :

MON ANNEE DE STAGE EN 12 MOTS



Bienveillance (nf.)

Arf... La bienveillance... Incontestablement le mot que j'ai le plus lu et entendu cette année : à l'Espé, par mes tuteurs, dans les documents officiels, par mes collègues, dans mes lectures professionnelles, sur les réseaux sociaux...

De quoi en avoir littéralement la nausée : pas de la bienveillance en tant que telle, entendons-nous bien, mais de l'usage inconsidéré - et souvent dévoyé - qui est fait de ce mot.

Pour tout vous dire, il y a quelques semaines j'avais commencé à écrire un article sur ce sujet... mais rien que d'écrire ce mot était devenu rebutant, ce qui est symptomatique de l'overdose. 
Et en plus, j'ai réalisé que foncièrement je ne ferais qu'une redite (en moins bien) d'un article écrit par Paul Devin sur le sujet tant j'en partage les idées. 

Vlog’en classe verte : les premières aventures

Ce départ en classe-découverte, je l’attendais depuis des mois, je me l’étais imaginé, encore et encore, mais finalement dès le tout début la réalité s’est imposée à moi : il n’est tout simplement pas possible d’imaginer ce qui peut se passer dans ces séjours, tant ils sont faits de petites aventures du quotidien.

Voici donc en quelques mots :

MA PREMIERE JOURNEE DE CLASSE DECOUVERTE

 car summer trip driving drive GIF

Les cadeaux de fin d'année

COMMENT BIEN CHOISIR UN CADEAU DE FIN D'ANNEE

POUR UN GLANDEUR PROF ?


- Bonjour Djy !
- Bonjour Sophie [c’est officiellement l’intro la plus pourrie qu’on aurait pû trouver, on se croirait dans un téléshopping]
- Je sais Djy, je me suis adaptée :
  1. à ton niveau intellectuel
  2. au niveau des cadeaux que nous recevons en général en tant qu'enseignants (ouais j’ai une grooooosse expérience du haut de mes 9 mois d’ancienneté mais tu peux pas comprendre, toi les parents de ta classe ne t’aiment pas - et on les comprend - donc forcément bah t’as pas de cadeau)
- T’es de mauvaise foi, l’autre jour j’ai eu un cadeau de la part d’un élève ! Un nounours en guimauve au chocolat blanc : “tiens maiiiiitre, je te le donne, je ne les aime pas ceux-là”
- Ouais alors que moi, tu vois, j’ai une élève qui pendant un  mois m’a apporté tous les jours un petit chocolat qu’elle gardait soigneusement de son calendrier de l’Avent “parce que Maitresse je sais que tu souris quand tu les manges”
- Et elle souriait encore plus la gamine en imaginant tout le trajet du chocolat : du calendrier à la poche pleine de mouchoirs emplis de morve, en passant par ses aisselles et la langue de son chien...
- Tu sais que :
  1. t’es con
  2. on est en train de faire un hors-sujet ?
- …. 3) : c’est quoi ton délire avec les listes ? Et puis c’est toi qui a commencé à me dire que j’étais mal aimé. De plus, si tu veux réellement faire des listes et parler de cadeaux, bah faisons des listes de cadeaux d’élèves ! (On m’appelle aussi “Jean-Michel Transition” dans le métier)
- Ok, alors faisons une liste (moi, on m’appelle Eglantine-pas-contrariante) : je te propose de faire oeuvre de salubrité publique et, avec bienveillance EVIDEMMENT, d’aider les parents à choisir les cadeaux de fin d’année qu’ils pourraient offrir aux enseignants de leurs enfants. Parce que OUI C’EST OBLIGATOIRE [message subliminal aux parents de nos classes] mais en distinguant deux types d'options :
  1. option “merci pour tout vous êtes un être de lumière, on ne vous oubliera jamais”
  2. option “vous pouvez allez vous faire voir vous avez détruit la vie de mon enfant cette année, il finira psychopathe et tuera des hamsters dans les Yvelines par votre faute dans les années à venir. Ou pire : il finira pédagogue.”


Les parents des zapprenants

Depuis la rentrée de septembre, tous les matins où je suis en classe, la journée commence vraiment avec l'arrivée de mes zapprenants de petite taille et, sauf pour ceux déposés à l'accueil du matin, ils sont généralement accompagnés d'un de leurs géniteurs.

Et, bien que je ne rencontre aucun souci relationnel avec eux, loin de là, je ne peux m'empêcher à chaque fois de sourire intérieurement en obervant à quel point, en quelques secondes, on a déjà un aperçu de leur personnalité et de leur mode de vie.


Parmi les parents de ma classe, il y a cette maman qui se montre avenante et souriante en toutes circonstances...


 bébé GIF asiatique

FAQ / Foire Aux Questions


Bonjour ! 


Je ne suis pas Sophie ! En réalité, je suis Léa Salamé !

Là, je sais ce que vous vous dîtes "Hoooo là là, ils ont fumé un truc pas net du tout !!"... 
Ce n'est pas faux. 
Laissez-moi vous expliquer : Sophie, la blogueuse qui tient ce blog, m'a demandé d'être Léa Salamé. 

Je ne sais pas en quoi je ressemble à Léa Salamé, moi, Djy, blogueur, beau splendide merveilleux jeune homme de 24 ans, blond, yeux bleus, 1m82 et célibataire (je profite de cette exposition à un large public pour lancer un appel). 
Je suis également prof (merde, je viens de cramer toutes mes chances de trouver l'amour)

Aujourd'hui, je ne suis pas ici dans mon rôle de célibataire, ni de prof et encore moins de blogueur, mais je suis bien ici en temps que Léa Salamé. 
En effet, Sophie s'est dit "Tiens ! Y'a un air de ressemblance entre Djy et Léa Salamé ! Je vais lui demander de m'interviewer dans une FAQ sur le thème de "bloguer quand on est prof"". 
FAQ qui, je le rappelle, signifie Foire aux Questions, et non pas Foire à la Quiche, Faîtes Attention aux Quenelles ou autre Faible Araignée Quadrupède.....

Tiens ? C'est vrai ça ? Pourquoi il y a toujours des foires aux saucisses ou aux salamis, mais jamais de foires à la quiche ?......Pardon, je m'égare. 

Philippe et moi

Vous pensiez tout savoir de moi ?
OUI je suis enseignante  
OUI j'adore bloguer
OUI j'ai un mémoire Espé à rédiger (OSEF mais je l'écris quand même ici pour ne pas risquer d'oublier...)

Et pourtant... 
Vous ignorez probablement qu'en marge de tout ceci, je vis une passion aussi fulgurante que dévastatrice avec LE zhomme de ma vie :

Évidemment, afin de garder notre vie de couple à l'abri des paparazzi, je ne peux pas vous dévoiler son identité, je l'appellerai donc par son seul prénom : Philippe.

L'évier de la salle des maitres

Depuis le début de ce blog, j'essaie, malgré les moments de doute, de fatigue ou de stress parfois, de garder un regard positif sur mon métier. 
Parce que je l'aime putain de merde ce métier, bah ouais !

Mais derrière les gommettes et les paillettes, il existe tout un pan bien plus sordide de la réalité quotidienne auquel sont confrontés des centaines de milliers de professeurs des écoles (et même que c'est pas forcément mieux chez les collègues en collèges et lycées).

Vous comprendrez donc que je témoigne de façon anonyme dans cette :



Il y a plusieurs questions que je me pose régulièrement quand je suis à l'école :

Les zapprenants

Depuis le début de ce blog, je me rends compte que je parle finalement assez peu de ces êtres de petite taille avec qui nous passons nos journées, j'ai bien entendu nommé : les zapprenants. Il était temps de réparer cette négligence et de parler librement et simplement de ces petites choses.

Alors oui, on est #BIENVEILLANTS et #ETHIQUESETRESPONSABLES, et blabla l'hétérogénéitédézélèves mais...

...juste entre nous...

...on peut bien se le dire quand même :

ON A TOUS UN ZAPPRENANT... 

franceinfo francois fillon benoit hamon marine le pen emmanuel macron GIF

Faire cours à l'Espé pour les Nuls

J'entends trop souvent dire que lorsqu'on s'engage dans les carrières d'enseignement, il y a peu de débouchés professionnels ensuite.

C'EST FAUX !

Il vous suffit de devenir à votre tour formateur à l'Espé !

Et si vous estimez que vous n'en avez pas la légitimité, détrompez-vous, il vous suffit de mettre en oeuvre les quelques conseils ci-après, qui ont tous largement fait leurs preuves et extraits de l'ouvrage à succès :


TECHNIQUE N° 1 : Prendre le temps de faire connaissance


C'est pas que vous vouliez perdre gagner du temps avant de commencer à faire cours. 
Loin de là. 
C'est juste que ce serait teeeeeellement sympa de commencer par faire un looooong tour de table où vous demandriez à chaque zapprenant-professeur-stagiaire de se présenter et de vous indiquer son nom, le niveau dans lequel il enseigne etc.

Les mauvaises langues diront que ça ne sert à rien et que vous n'êtes de toute façon pas interessé par ce qu'ils vous racontent. 
Mais vous avez votre conscience pour vous : VOUS SAVEZ que c'est utile. 
Pour meubler efficacement une bonne grosse demi-heure de cours. 
Voire une heure si vous brodez un peu...


MES VACANCES : Expectations vs reality

Depuis le début de l'année scolaire, j'ai vécu quatre période de vacances scolaires. 

Et avec le recul, je me rends compte que j'ai à chaque fois tenté une stratégie différente pour les mettre à profit de la façon la plus efficiente possible avec l'espoir - toujours vain - de résoudre l'équation improbable du je-bosse-mais-je-me-repose-mais-je-bosse-mais-je-me-repose-mais-je-dois-bosser-mais-j'ai-besoin-de-repos.

Voici donc les leçons que je tire de ces quatre première période de vacances-de-profs, sous forme d'une 

ANALYSE SOCIO-QUANTITO-QUALITATIVE D'UNE FONCTIONNAIRE (STAGIAIRE) TROP PAYEE



Constat préalable : le taux de "je suis laaaaarge est en augmentation constante depuis le début de l'année, ce qui est le plus important. 

Les variations du taux de c'est la meeeeerde sont au fond de peu d'importance (si ce n'est que c'est la meeeeeerde pour mon mémoire là tout de suite...).

J'ai joué à la maitresse

C'est la magie des vacances : avoir le temps de se poser, de retrouver ceux qu'on aime et prendre le temps de faire toutes les choses qu'on n'a pas le temps de faire en temps normal.

Et pour la première fois depuis le début de cette année de stage, j'ai fait ce que j'évitais soigneusement jusque là :

J'AI JOUE A LA MAITRESSE 

AVEC MES FILLES

Au secours, mon enfant veut devenir prof !
Un dessin du précieux Jack KOCH


...et j'en ai tiré quelques enseignements.

Pitite précision : tous les (extraits de) discussions retranscrites ci-dessous sont authentiques... à part les prénoms de mes filles (oui parce qu'en vrai elles s'appellent Brenda-Ginette et Monique-Beverley mais chuuuut je veux leur laisser une chance de s'en sortir dans la vie).

Ma vie de prof sur les réseaux sociaux :-)

Bloguer, c'est déjà une démarche très particulière qui consiste à se livrer et à partager le bordel-de-dans-ta-tête...

...en ce samedi 1er avril 2017, je vous propose d'aller plus loin dans l'étalage de ma vie : vous trouverez ci-dessous un aperçu tout à fait représentatif de mon quotidien (vous allez voir, il est tout ce qu'il y a de plus banal) à travers une petite sélection des échanges que je peux avoir en une journée avec mes contacts sur les différents réseaux.

Voici en quelque sorte :

VIS MA VIE SUR LES RESEAUX SOCIAUX 


10h02 : Najat communique sur Twitter :


L’image contient peut-être : 1 personne, sourit, texte

Devenir prof : que du bonheur ? (période 4)


Tout comme les rituels ont leur place dans les apprentissages scolaires, j'ai ritualisé sur ce blog un point d'étape périodique : celui de répondre aux 7 mêmes questions à chaque fin de période afin de me forcer à avoir un regard métacognitif (ouais ça fait partie des gros mots qui sont devenus mon quotidien depuis que je suis prof) sur mon vécu de bébéprof.

NB : si vous voulez lire les premiers articles de cette série, vous trouverez ici ceux de la période 1, de la période 2 et de la période 3.

DEVENIR PROF : QUE DU BONHEUR ?
(période 4)

 baby sleeping GIF
Bon... Je pense qu'aucun gif au monde ne peut mieux résumer mon état du moment :
heureuse... mais fatiguée... mais tellement heureuse (mais putain de fatiguée) :-) 

Référentiel de compétences (et gifs de chats)

En tant que bébé-prof, vous vous doutez bien qu'il n'y a pas une journée qui ne se passe sans que je lise et relise et rerelise le référentiel de compétences des métiers du professorat et de l'éducation.
(ça va je suis crédible quand j'écris ça ?)

Afin de faciliter son appropriation par tous les professeurs (ou futurs professeurs), je vous en propose aujourd'hui une nouvelle version (Eduscol si vous voulez la choper y a copyright hein !) :

LE REFERENTIEL DE COMPETENCES DES METIERS DU PROFESSORAT ET DE L'EDUCATION
...Illustré avec des gifs de chat...


 cat glasses frustrated GIF
Chat ch'est moi quand je prépare un article doctement institutionnel 

FICHE DE PREP : Séquence à l'Espé

Afin de rendre hommage au nombre de cours subis à l'insu de mon plein gré dont j'ai eu la chance de bénéficier à l'Espé sur la paaaaaaassionante question de savoir "mais comment qu'on fait une fiche de prep" mais aussi pour rendre un hommage plus général à la qualité des apprentissages dispensés en Espé, j'ai décidé de partager avec vous ma

FICHE DE PREP SUR LA SURVIE EN MILIEU ESPEIEN


L'enthousiasme ambiant à chaque fois qu'un prof annonce fier de sa super idée novatrice :"je sais que vous êtes parfois un peu déroutés face aux fiches de prep alors nous allons consacrer la séance d'aujourd'hui à vous aider à y voir plus clair. Alooooooors qui peut me dire ce qu'on, met dans une fiche de prep ???"


Etre conjoint d'un(e) instit

Sur ce blog, j'aime parler de ce que je vis, de ce que je ressens, de ce que j'observe en cette année-pas-comme-les-autres.

Mais je suis consciente que si je peux vivre cette année de stage aussi pleinement c'est parce que j'ai un super héros dans ma vie.

Voici d'ailleurs le

TOP 10 DES RAISONS
POUR LESQUELLES J'ADMIRE MON MARI
DE RESTER MARIÉ AVEC UNE PROF


1) Quand je parle de mon travail, de mes élèves, de mes collègues, de mon tuteur, de mes idées, de mes difficultés, des anecdotes du jour... et pas qu'un peu... (et que c'est pas comme si j'étais bavarde)

reaction the office queue tired reaction s

Enseigner en MS/GS ou en CM2 : ça change quoi ?

En tant que bébé-prof, je suis nommée cette année à mi-temps sur une classe de MS/GS, avec lesquels je vis une grande histoire d'amour (toutes histoires de morve mises à part) et pour ainsi dire : j'adoooooooooooore la maternelle !

Cependant dans le cadre de ma formation initiale, j'ai du abandonner confier mes élèves à une autre enseignante et prendre les rênes d'une classe de CM2 pendant 3 semaines à temps plein.

J'ai déjà eu l'occasion de raconter ici et mon expérience en CM2 mais aujourd'hui que mon stage vient de se terminer, et alors que la question m'est souvent posée du "alors qu'est-ce que tu préfères entre les deux", me v'là bien embarassée pour répondre : découvrir une toute autre réalité de l'enseignement a chamboulé les choses.

C'est pourquoi cet après-midi je vais prendre le temps d'un article pour peser les choses et répondre plus précisément à cette question.

Voici donc, ladies and gentlemen :

MATERNELLE vs CM2 : 

L'ULTIME COMBAT

star wars cats fighting battle lightsaber

My fucking mémoire et moi : chronique d'une après-midi

Dans le cadre du Master 2 MEEF (Master Evoquant l'Envie de Fuir) à l'Espé, je dois rédiger un mémoire d'une trentaine de pages sur un sujet de mon choix en lien avec le métier de professeur des écoles.

On est d'accord qu'en soi, trente pages c'est pas la mer à boire, surtout pour un niveau Master.
Mais :
1) C'est un mémoire Espé
2) C'est un mémoire Espé
3) C'est un mémoire Espé

Et ces 3 raisons expliquent la difficulté à trouver du temps mais surtout de la motivation pour accoucher de cette chose là.
Mais maintenant je n'ai plus trop le choix, je suis un tout pitit peu à la bourre sur les échéances intermédiaires et il est hors de question que je ne sois pas titularisée à cause de cette chose.

DOOOOOONC :

SAMEDI APRES-MIDI : J'AI RENCARD

... AVEC MON MEMOIRE



Hein qu'on est mignons mon mémoire et moi en tête à tête ?


Vider... Remplir... Mon métier en deux verbes

Je m'en rends compte chaque jour : le métier d'enseignant est un métier de contrastes et de contradictions. C'est ce qui en fait le sel d'ailleurs, ce qui le rend goûtu, addictif... et parfois à l'excès.

L'envie d'écrire cet article a commencé cette semaine alors que plongeant ma main dans les poches de mon manteau-chaud-de-maitresse-qui-se-tape-des-services-de-récré j'ai été obligée d'en vider le contenu pour retrouver la clé que j'y cherchais...

Voici donc comment l'essence de mon métier peur se résumer en deux verbes :

VIDER ET REMPLIR 


réactions méditation zen accent bruce lee
Quand Bruce Lee donne des conseils zavisés
mais pas simples à respecter quand tu es prof...


CM2 and the city

Alors que je quittais tardivement l’école ce mardi soir, une envie d’écrire cet article a surgi hors de la nuit, courant vers le blog au galop, son sujet je le signe à la pointe du clavier.
[Sophie, t’as plus 5 ans, arrête de te prendre pour Zorro, sérieux…]
Bref, envie d’écrire, donc, pour continuer de garder un souvenir de cette découverte du monde merveilleux extraordinaire incroyable surprenant bien-sollicitant-comme-il-faut des grands zapprenants de CM2 :

Cm2 and the City


En enseignante respectueuse de la législation sur la protection de l’image des mineurs narcissique et égocentrée, je ne peux évidemment pas mettre sur ce blog leurs portraits ni rien qui rende identifiables mes élèves, c’est donc à travers mon propre regard que je vous invite à les découvrir :

Ça c’est quand je suis arrivée d’un pas décidé pour aller les chercher dans la cour le tout premier jour du stage




Corps de prof

Aujourd'hui, petite digression dans la ligne éditoriale de ce blog (Non mais allô, depuis quand ce blog a une "ligne éditoriale" ???), j'avais envie de démontrer mes qualités de didacticienne pour une fois (Sophie, sérieux t'as fumé quoi aujourd'hui ???).

L'article qui suit est donc une séance de révision sur le corps humain professoral : l'occasion d'en savoir plus sur

L'ANATOMIE D'UN PROF


Toi, aussi, amuse-toi à légender le corps de M. BOGHAUSSE,
remplaçant dans la classe de CM1B

Premiers pas en CM2

N’ayant eu jusque là pour première, seule et unique expérience de maitreeeeeeesse que celle d’une classe de maternelle, je suis confrontée à un nouveau saut dans l’inconnu : l’Espé nous envoie pour 3 semaines (à temps plein cette fois) dans une autre classe, d’un autre niveau, d’un autre cycle.

L’expérience est déjà aussi formatrice que fatigante qu’excitante que débrouilletoicommetupeuxtesque, et c’est complètement à chaud que je voulais garder une trace de 

MES PREMIERS PAS EN CM2

cat kitten surprise kittens mailbox 

…et pour retranscrire la fragmentation complète de mon cerveau, c’est sous forme de flashs (de toute façon je ne sais pas écrire de zolis article-exhaustifs-et-bien-structurés) que je vais essayer d’en donner un aperçu ici :

La procrastination pour les Nuls

Depuis que je suis devenue bébé-prof, il y a une compétence que j'ai développé sans le moindre doute : c'est celle de prévoir de faire tout plein de choses pendant les vacances, de tout bien planifier de façon rationnelle et pragmatique (et avec une logique imparable sur le papier)
MAIS
de ne rien faire de ce que j'avais prévu - et donc me retrouver à travailler tout schuss à la toute fin des vacances quand le décompte avant la reprise peut se faire en heures (et bien sûr avec juste un pitit peu de stress)...

Cet art de vivre que j'assume (pas vraiment en fait) a le don de ruiner mes vacances puisque alors qu'elles se terminent je ne peux :
- ni avoir la satisfaction d'avoir avancé dans mon travail (et la perspective d'être plus zen et d'avoir moins de boulot pendant la période à venir)
- ni avoir la mine reposée de quelqu'un qui sort de 2 semaines de vacances et qui a bien déconnecté
...Et que putain de bordel de merde je ne sais PAS ce que j'ai fait de mes vacances !!!

Bref, comme je suis machiavélique, je vais essayer de faire en sorte de ne pas rester seule à me complaire dans cette frustration réitérée ; c'est donc sciemment que je propose aujourd'hui de tout vous apprendre sur

LA PROCRASTINATION EN 9 LEÇONS 

Ouvrez vos cahiers, écrivez la date du jour, soulignez la (à la règle, bordel !!!), 
et notez le cours hyper transmissif qui suit :-)

cat weekend lazy laying resting
Ça c'est moi au début des vacances...

Reconversion professionnelle : ça change quoi de devenir prof ?

A la veille de poser ma démission de mon ancien travail (rhalala rien à faire j'ai du mal à réaliser que toute cette partie de ma vie est définitivement finie...), et après bientôt 6 mois comme petit padawan dans l'Education Nationale, j'ai eu envie d'écrire un article pour illustrer concrètement ce que ça a changé pour moi de quitter le secteur privé pour devenir enseignante.

L'objectif n'est pas de comparer les métiers entre eux (je ne regrette rien de ma première carrière même si je sais pourquoi je suis devenue instit) mais plutôt d'essayer de prendre conscience - et de raconter - l'impact du passage de l'un à l'autre.

Précision liminaire néanmoins : ce que je raconte là, quoique vrai, est extrêmement partiel et surtout SURTOUT reste lié à la réalité que j'ai connue en entreprise (or sur les conditions de travail en entreprise il existe des réalités très différentes). 
Pas d'angélisme rétroactif donc sur le secteur privé, juste un soupçon de mauvaise foi subjectivité parfois parce que... bah... parce que c'est comme ça et pis c'est tout :-)

AVANT/APRES :

Mon passage du monde merveilleux de l'entreprise

au monde merveilleux de la fonction publique

transformation
Telle la chenille devenant papillon,
voici une vidéo-souvenir du moment précis où j'ai quitté le statut de salariée
pour devenir fonctionnaire stagiaire
(ch'suis crédible ?)

Souvenirs : mon année de CRPE

J'ai passé le concours du CRPE en 2015 (j'ai obtenu un report de stage d'un an avant de commencer en septembre dernier) et depuis j'ai soigneusement évité de donner des conseils aux candidats CRPE : par peur de tomber dans une forme de "je vais vous expliquer la vie"et parce que le fait d'avoir réussi le concours ne me confère aucune légitimité à donner des leçons à qui que ce soit.

Enfin je dis ça mais ce n'est pas vrai hein : j'adoooooore témoigner du fait qu'avec de la volonté, de la méthode et du travail il est possible de réussir le CRPE (ce dont je suis convaincue mais qui EVIDEMMENT est plus facile à dire après coup et une fois le stress du concours passé...).

Mais parce que cette année de CRPE a été une année d'une intensité toute particulière, j'ai eu envie de replonger dans mes souvenirs pour raconter

MON ANNEE DE CRPE

(en gifs - évidemment est-il besoin de le préciser? - mais aussi avec une vidéo-dossier-que-jassume-seulement-partiellement)


Quand tu commences tes révisions et que tu ne vois pas ce qui peut venir se mettre entre ta réussite au CRPE et toi. 
Que tu n'es que confiance, motivation et détermination.

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Educaschtroumpf Nationale

Je me rends compte que depuis le début de ce blog je n'ai écrit aucun article spécifiquement consacré aux collègues, comme si le travail d'équipe n'existait pas dans les écoles et que nous nous contentions d'errer chacun dans notre classe au milieu d'êtres de petite taille.

Alors que, dans l'école où j'enseigne (comme d'ailleurs dans celles où sont scolarisés mes enfants) l'entraide et les discussions entre collègues sont la base de tout : ce qui permet entre rires et (parfois) larmes ou cris, d'évacuer le trop plein d'intensité humaine de ce métier, et (d'essayer) de faire la part des choses.

Clairement, le soutien permanent de mes collègues, leurs encouragements, leurs conseils et petits mots du quotidien sont pour beaucoup dans mon plaisir d'être à l'école : nous avons plaisir à nous retrouver chaque semaine, tout simplement.

...mais... comme tout le monde, les enseignants aussi ont leurs petits défauts, leurs petites manies et aujourd'hui j'avais envie de raconter quelques comportements observés parmi

LES COLLEGUES DE L'EDUCASCHTROUMPF NATIONALE

(évidemment "toute ressemblance etc." hein...)

Résultat de recherche d'images pour "schtroumpfs"
La/le collègue donneur de leçons
Spécialiste de la lecture in extenso des circulaires et programmes officiels.
En ce moment par exemple, peut te pourrir toute une pause déjeuner en salle des maitres pour te rappeler l'importance d'enseigner le prédicat alors que tu lui as juste demandé de te passer le sel.

Devenir prof que du bonheur ? (période 3)

Fin de période : et c'est désormais un rituel bien établi, j'essaie de me poser le temps de l'écriture d'un article pour mettre des mots sur ce que je ressens en répondant à chaque fois aux 7 mêmes questions.

Les objectifs spécifiques de cette "séance" (oh putain Sophie, merde, tu peux arrêter de poser une grille didactique sur tout ?) sont :
- d'exprimer mes ressentis à chaud pour essayer de prendre ensuite du recul (rien à faire : écrire ce blog, c'est ce qui me sauve cette année... je ne sais pas comment j'ai pu vivre sans lui !)
- de garder une trace de ce que j'ai pu penser ou ressentir à un instant T, pour pouvoir mesurer après coup ce qui a pu évoluer (ou non) dans le temps

Pendant cette année, je me rends compte que je passe très rapidement (encore pire que d'habitude) du "ma vie est géniale j'adore mes élèves c'est que du bonheur cette reconversion" à "bouhouhou personne ne me comprend, l'espé c'est de la merde et je veux mouriiiiiiiiir", de "tout va bien" à "je suis au bout de ma vie", de "j'y crois" à "j'y crois pas", de "j'adore mon métier point barre" à "j'adore mon métier mais...".
C'est pour ça que d'écrire ces articles périodiquement me force à faire un tour de table de mes ressentis, afin de canaliser à la fois ma propension au surenthousiasme et ma capacité inénarrable à douter de tout tout tout...

Mais avant d'écrire quoi que ce soit, voici un gif qui synthétise mon état d'esprit à l'instant T (vraiment à l'instant T, je n'aurais sans doute pas choisi le même hier...) :

Studio Flox smoke bar stop motion break
Même si j'ai toujours à gérer de front mes différents tentacules de professeur-étudiante-petitpadawandemontuteur-maman-épouse-amie-blogueuse-et-des-fois-dormeuse, je veux désormais réussir à le faire SEREINEMENT bordel de merde !

Mon histoire avec l'Espé

Je "crois" avoir déjà évoqué au détour d'un article ou d'un autre de ce blog à quel point j'aime aller à l'Espé cette année et y passer perdre la moitié de mes semaines.

Je me rends bien compte que les raisons de cette aversion totale pour cette "formation" initiale peuvent être difficiles à imaginer vu de l'extérieur et, depuis le début du blog, je me dis qu'il faut sans doute que je m'explique un peu plus clairement.

Mais... j'ai beaucoup repoussé le moment d'écrire cet article, pour un certain nombre de raisons : d'abord parce qu'il y a plein d'autres éléments de cette année qui m'inspiraient au fur et à mesure (et que je voulais partager en priorité ici), mais aussi parce que la perspective d'écrire sur le néant complet n'est pas d'une stimulitude folle.

Quitte à enfoncer une porte ouverte, je vais quand même préciser dès maintenant que cet article n'engage que moi (je ne prétends pas parler au nom de tous les professeurs stagiaires, chacun pouvant avoir un vécu et/ou un point de vue différents), mais nom d'un petit bonhomme en mousse cet article il FALLAIT que je l'écrive !

Voici donc :

MON HISTOIRE AVEC...


...L'ESPE


Passion conseil d'école :-)

Les conseils d'école c'est 6 heures par an...

6 heures par an "seulement" (en principe) - autant dire une goutte d'eau dans une année scolaire - mais toujours des moments d'une intensité rare dont vous trouverez un aperçu (attention toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est EVIDEMMENT purement fortuite...) en suivant l'épisode du jour de ce paaaaaassionnant feuilleton qu'est :

"LES FEUX DE LA COMMUNAUTE EDUCATIVE" 

Episode 192 016 : "le Conseil d'école"


Afficher l'image d'origine


Prof : un métier glamour !



Face à la dévalorisation du métier d'enseignant, dans les discours politiques, dans les discussions du bar-tabac PMU du coin de la rue mais aussi dans les repas de famille du dimanche midi, il est parfois difficile d'expliquer que "non être prof ce n'est pas juste une histoire de vocation" (en vrai c'est un boulot comme tous les autres, qui s'apprend et requiert des compétences bien précises), que "non on ne fait pas ce qu'on veut avec nos élèves" (nous avons des programmes à respecter et une hiérarchie, nous aussi !), que "non, nous ne sommes pas en vacances la moitié de l'année" etc. 

Mais paradoxalement, alors que nous autres les profs sommes les premiers à souffrir de cette dévalorisation de notre métier, nous sommes aussi les premiers à oublier parfois, entre frustration et fatigue du quotidien professionnel, tout ce qui fait


LA GLAMOURITUDE DU JOB DE PROF


C'est avec toute la modestie qui me caractérise que je vous propose, à travers quelque images volées de moi (oupsy j'espère qu'on ne verra pas trop mon mauvais profil) d'illustrer en images les composantes fondamentales de notre métier.


Bon, je n'ai pas l'habitude de partager des images de moi mais coucou voici ma petite bouille au réveil :)

Le professeur de demain

En début de semaine, je discutais au téléphone avec un journaliste qui soulignait le ton "irrévérencieux" de ce blog.

Afin de démontrer qu'au contraire je suis d'une sagesse confondante et que je connais mes classiques, je vous propose aujourd'hui d'analyser tout simplement avec quelques "amis" un extrait d'un article paru sur Edsucol, dans lequel Florence ROBINE (la Directrice Générale de l'Enseignement Scolaire - DGESCO) explique ce que serait selon elle


LE PROFESSEUR DE DEMAIN


Voici ses propres mots auxquels je n'ai pas changé une seule virgule
(du coup, ouais, on peut dire que cet article je ne me suis vraiment pas foulée pour l'écrire #malinlelynx) :

"S’il fallait dresser le portrait de ce professeur, je dirais que c’est un "praticien réflexif"
 

Scènes d'horreur de la vie quotidienne

Un peu dans la suite de mon dernier billet sur une matinée comme toutes les autres, un peu dans la suite d'un peu tout ce que j'ai pu publier depuis le début du blog en fait, j'avais envie de vous parler de moments du quotidien que je découvre depuis que je suis bébé-prof.

Ce quotidien, je l'ai choisi et je ne le regrette pas une seconde mais il n'est évidemment pas fait que de mathématiques travaillées avec des gommettes roses et de "Maitreeeeeeeeesse t'es la plus beeeeeeelle" : comme tous les métiers du monde, il apporte son lot de moments bien moins agréables et valorisants.

Voici donc une pitite sélection de

13 SCENES D'HORREUR DE LA VIE QUOTIDIENNE


#1 J'écoute un candidat à la présidentielle exposer ses propositions pour l'Education Nationale.


Une matinée en oeuvres d'art


Mes journées à l’école ressemblent à celles de tous les zenseignants, ni plus belles, ni plus faciles, ni plus fatigantes… Mais ce que j’aime dans mon métier (à égalité avec les boites de chocolat reçues à Noël), c’est cet imprévu constant dans l’apparente routine.

Certes je suis une bébé-prof, je n’enseigne que depuis 4 mois, et à mi-temps en plus, mais j’ai du mal à concevoir qu’un jour, peut être, tout ce que je vis au quotidien me semblera « normal ».

J’aime le fait que l’inédit se niche parfois dans des détails mais qu’il est bel et bien là. Et ça, j’y suis accro.

Bref, tout ça pour dire, qu’aujourd’hui j’ai envie de raconter tout simplement

UNE MATINEE COMME TOUTES LES AUTRES
(mais illustrée par des œuvres d’art pour que ça claque un peu sa race)



7h00 :
Je me prépare mentalement à prendre le bus. Je sais qu’il n’y aura pas de place pour m’asseoir, que je resterai debout et que, comme tous les matins, les autres voyageurs nous détesteront moi, mon sac à dos bourré à craquer et mon sac-cabas-qui-pèse-une-tonne rempli de livres, de jeux de société, de cahiers et de rouleaux de PQ.