Corps de prof

Aujourd'hui, petite digression dans la ligne éditoriale de ce blog (Non mais allô, depuis quand ce blog a une "ligne éditoriale" ???), j'avais envie de démontrer mes qualités de didacticienne pour une fois (Sophie, sérieux t'as fumé quoi aujourd'hui ???).

L'article qui suit est donc une séance de révision sur le corps humain professoral : l'occasion d'en savoir plus sur

L'ANATOMIE D'UN PROF


Toi, aussi, amuse-toi à légender le corps de M. BOGHAUSSE,
remplaçant dans la classe de CM1B

Premiers pas en CM2

N’ayant eu jusque là pour première, seule et unique expérience de maitreeeeeeesse que celle d’une classe de maternelle, je suis confrontée à un nouveau saut dans l’inconnu : l’Espé nous envoie pour 3 semaines (à temps plein cette fois) dans une autre classe, d’un autre niveau, d’un autre cycle.

L’expérience est déjà aussi formatrice que fatigante qu’excitante que débrouilletoicommetupeuxtesque, et c’est complètement à chaud que je voulais garder une trace de 

MES PREMIERS PAS EN CM2

cat kitten surprise kittens mailbox 

…et pour retranscrire la fragmentation complète de mon cerveau, c’est sous forme de flashs (de toute façon je ne sais pas écrire de zolis article-exhaustifs-et-bien-structurés) que je vais essayer d’en donner un aperçu ici :

La procrastination pour les Nuls

Depuis que je suis devenue bébé-prof, il y a une compétence que j'ai développé sans le moindre doute : c'est celle de prévoir de faire tout plein de choses pendant les vacances, de tout bien planifier de façon rationnelle et pragmatique (et avec une logique imparable sur le papier)
MAIS
de ne rien faire de ce que j'avais prévu - et donc me retrouver à travailler tout schuss à la toute fin des vacances quand le décompte avant la reprise peut se faire en heures (et bien sûr avec juste un pitit peu de stress)...

Cet art de vivre que j'assume (pas vraiment en fait) a le don de ruiner mes vacances puisque alors qu'elles se terminent je ne peux :
- ni avoir la satisfaction d'avoir avancé dans mon travail (et la perspective d'être plus zen et d'avoir moins de boulot pendant la période à venir)
- ni avoir la mine reposée de quelqu'un qui sort de 2 semaines de vacances et qui a bien déconnecté
...Et que putain de bordel de merde je ne sais PAS ce que j'ai fait de mes vacances !!!

Bref, comme je suis machiavélique, je vais essayer de faire en sorte de ne pas rester seule à me complaire dans cette frustration réitérée ; c'est donc sciemment que je propose aujourd'hui de tout vous apprendre sur

LA PROCRASTINATION EN 9 LEÇONS 

Ouvrez vos cahiers, écrivez la date du jour, soulignez la (à la règle, bordel !!!), 
et notez le cours hyper transmissif qui suit :-)

cat weekend lazy laying resting
Ça c'est moi au début des vacances...

Reconversion professionnelle : ça change quoi de devenir prof ?

A la veille de poser ma démission de mon ancien travail (rhalala rien à faire j'ai du mal à réaliser que toute cette partie de ma vie est définitivement finie...), et après bientôt 6 mois comme petit padawan dans l'Education Nationale, j'ai eu envie d'écrire un article pour illustrer concrètement ce que ça a changé pour moi de quitter le secteur privé pour devenir enseignante.

L'objectif n'est pas de comparer les métiers entre eux (je ne regrette rien de ma première carrière même si je sais pourquoi je suis devenue instit) mais plutôt d'essayer de prendre conscience - et de raconter - l'impact du passage de l'un à l'autre.

Précision liminaire néanmoins : ce que je raconte là, quoique vrai, est extrêmement partiel et surtout SURTOUT reste lié à la réalité que j'ai connue en entreprise (or sur les conditions de travail en entreprise il existe des réalités très différentes). 
Pas d'angélisme rétroactif donc sur le secteur privé, juste un soupçon de mauvaise foi subjectivité parfois parce que... bah... parce que c'est comme ça et pis c'est tout :-)

AVANT/APRES :

Mon passage du monde merveilleux de l'entreprise

au monde merveilleux de la fonction publique

transformation
Telle la chenille devenant papillon,
voici une vidéo-souvenir du moment précis où j'ai quitté le statut de salariée
pour devenir fonctionnaire stagiaire
(ch'suis crédible ?)

Souvenirs : mon année de CRPE

J'ai passé le concours du CRPE en 2015 (j'ai obtenu un report de stage d'un an avant de commencer en septembre dernier) et depuis j'ai soigneusement évité de donner des conseils aux candidats CRPE : par peur de tomber dans une forme de "je vais vous expliquer la vie"et parce que le fait d'avoir réussi le concours ne me confère aucune légitimité à donner des leçons à qui que ce soit.

Enfin je dis ça mais ce n'est pas vrai hein : j'adoooooore témoigner du fait qu'avec de la volonté, de la méthode et du travail il est possible de réussir le CRPE (ce dont je suis convaincue mais qui EVIDEMMENT est plus facile à dire après coup et une fois le stress du concours passé...).

Mais parce que cette année de CRPE a été une année d'une intensité toute particulière, j'ai eu envie de replonger dans mes souvenirs pour raconter

MON ANNEE DE CRPE

(en gifs - évidemment est-il besoin de le préciser? - mais aussi avec une vidéo-dossier-que-jassume-seulement-partiellement)


Quand tu commences tes révisions et que tu ne vois pas ce qui peut venir se mettre entre ta réussite au CRPE et toi. 
Que tu n'es que confiance, motivation et détermination.

star wars lightsaber yoda star wars blog

Educaschtroumpf Nationale

Je me rends compte que depuis le début de ce blog je n'ai écrit aucun article spécifiquement consacré aux collègues, comme si le travail d'équipe n'existait pas dans les écoles et que nous nous contentions d'errer chacun dans notre classe au milieu d'êtres de petite taille.

Alors que, dans l'école où j'enseigne (comme d'ailleurs dans celles où sont scolarisés mes enfants) l'entraide et les discussions entre collègues sont la base de tout : ce qui permet entre rires et (parfois) larmes ou cris, d'évacuer le trop plein d'intensité humaine de ce métier, et (d'essayer) de faire la part des choses.

Clairement, le soutien permanent de mes collègues, leurs encouragements, leurs conseils et petits mots du quotidien sont pour beaucoup dans mon plaisir d'être à l'école : nous avons plaisir à nous retrouver chaque semaine, tout simplement.

...mais... comme tout le monde, les enseignants aussi ont leurs petits défauts, leurs petites manies et aujourd'hui j'avais envie de raconter quelques comportements observés parmi

LES COLLEGUES DE L'EDUCASCHTROUMPF NATIONALE

(évidemment "toute ressemblance etc." hein...)

Résultat de recherche d'images pour "schtroumpfs"
La/le collègue donneur de leçons
Spécialiste de la lecture in extenso des circulaires et programmes officiels.
En ce moment par exemple, peut te pourrir toute une pause déjeuner en salle des maitres pour te rappeler l'importance d'enseigner le prédicat alors que tu lui as juste demandé de te passer le sel.

Devenir prof que du bonheur ? (période 3)

Fin de période : et c'est désormais un rituel bien établi, j'essaie de me poser le temps de l'écriture d'un article pour mettre des mots sur ce que je ressens en répondant à chaque fois aux 7 mêmes questions.

Les objectifs spécifiques de cette "séance" (oh putain Sophie, merde, tu peux arrêter de poser une grille didactique sur tout ?) sont :
- d'exprimer mes ressentis à chaud pour essayer de prendre ensuite du recul (rien à faire : écrire ce blog, c'est ce qui me sauve cette année... je ne sais pas comment j'ai pu vivre sans lui !)
- de garder une trace de ce que j'ai pu penser ou ressentir à un instant T, pour pouvoir mesurer après coup ce qui a pu évoluer (ou non) dans le temps

Pendant cette année, je me rends compte que je passe très rapidement (encore pire que d'habitude) du "ma vie est géniale j'adore mes élèves c'est que du bonheur cette reconversion" à "bouhouhou personne ne me comprend, l'espé c'est de la merde et je veux mouriiiiiiiiir", de "tout va bien" à "je suis au bout de ma vie", de "j'y crois" à "j'y crois pas", de "j'adore mon métier point barre" à "j'adore mon métier mais...".
C'est pour ça que d'écrire ces articles périodiquement me force à faire un tour de table de mes ressentis, afin de canaliser à la fois ma propension au surenthousiasme et ma capacité inénarrable à douter de tout tout tout...

Mais avant d'écrire quoi que ce soit, voici un gif qui synthétise mon état d'esprit à l'instant T (vraiment à l'instant T, je n'aurais sans doute pas choisi le même hier...) :

Studio Flox smoke bar stop motion break
Même si j'ai toujours à gérer de front mes différents tentacules de professeur-étudiante-petitpadawandemontuteur-maman-épouse-amie-blogueuse-et-des-fois-dormeuse, je veux désormais réussir à le faire SEREINEMENT bordel de merde !

Mon histoire avec l'Espé

Je "crois" avoir déjà évoqué au détour d'un article ou d'un autre de ce blog à quel point j'aime aller à l'Espé cette année et y passer perdre la moitié de mes semaines.

Je me rends bien compte que les raisons de cette aversion totale pour cette "formation" initiale peuvent être difficiles à imaginer vu de l'extérieur et, depuis le début du blog, je me dis qu'il faut sans doute que je m'explique un peu plus clairement.

Mais... j'ai beaucoup repoussé le moment d'écrire cet article, pour un certain nombre de raisons : d'abord parce qu'il y a plein d'autres éléments de cette année qui m'inspiraient au fur et à mesure (et que je voulais partager en priorité ici), mais aussi parce que la perspective d'écrire sur le néant complet n'est pas d'une stimulitude folle.

Quitte à enfoncer une porte ouverte, je vais quand même préciser dès maintenant que cet article n'engage que moi (je ne prétends pas parler au nom de tous les professeurs stagiaires, chacun pouvant avoir un vécu et/ou un point de vue différents), mais nom d'un petit bonhomme en mousse cet article il FALLAIT que je l'écrive !

Voici donc :

MON HISTOIRE AVEC...


...L'ESPE